Jean-Marc Barreau, Ph.D., D.Th., est professeur en anthropologie spirituelle à l’Université de Montréal (UdeM, Canada). Titulaire de la Chaire de recherche Jean-Monbourquette sur le soutien social des personnes endeuillées, il est spécialiste des questions qui regardent les Soins Palliatifs et la Fin de Vie, le deuil, l’interdisciplinarité et l’accompagnement holistique des personnes vulnérables. Dans son Université, à Montréal, il est aussi responsable du programme aux cycles supérieurs Spiritualité et santé qui forme les futurs Intervenantes et Intervenants en Soins Spirituels (ISS) au Québec et plus largement encore. De ce fait, il a développé une expertise unique sur un ensemble de paradigmes qui touchent : La détresse spirituelle (voire existentielle), l’abus dit spirituel, la dépression spirituelle, etc. Membre permanent du Centre d’études des religions et des spiritualités (CIRRES) de l’UdeM, il est aussi membre permanent du Réseau Québécois de recherche en Soins PALliatifs et de fin de vie (RQSPAL). Pour connaître ses nombreuses publications et ses directions actuelles d’étudiantes et étudiants, cliquez sur ce lien.
Laurence Bréau est Maitre de conférences à l’Institut des Technosciences de l’Information et de la communication, de l’Université Paul Valéry Montpellier 3, et chercheure au LERASS (Laboratoire d’Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales).
Ses recherches en sciences de l’information et de la communication portent sur la fin de vie des patients atteints de cancer. Elle s’intéresse plus particulièrement aux problématiques communicationnelles onco-palliatives inhérentes à la trajectoire de la maladie incurable. Elle a publié un ouvrage, issu de son travail doctoral, publié en 2022, intitulé « Les soins palliatifs à l’épreuve de la communication ». Ses recherches se poursuivent actuellement dans deux directions : au niveau macro/méso, les enjeux institutionnels de la thanatopolitique contemporaine, et au niveau micro, la co-construction de dispositifs numérique d’aide à la décision médicale pour l’introduction précoce des soins palliatifs. Chaque axe de recherche s’intègrent dans une approche globale et compréhensive, visant à analyser l’interaction des différents dispositifs (juridiques, institutionnels, techniques, architecturaux, discursifs) qui encadrent et construisent la trajectoire de soins du cancer incurable.
Vincent Guion est médecin spécialiste en médecine générale et médecine palliative, titulaire d’un diplôme universitaire de carcinologie clinique, d’un diplôme interuniversitaire de soins de support en oncologie, d’un master recherche en épidémiologie option médico-économie, et d’un doctorat en épidémiologie. Il a pratiqué la médecine palliative dans les différentes structures de la filière, principalement en équipe mobile et unité de soins palliatifs, mais également en services disposant de lits identifiés de soins palliatifs et en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Dès 2012, il a consacré sa thèse d’exercice aux aspects médico-économiques des soins palliatifs en EHPAD, notamment par le recours à la télémédecine. Il a rejoint en 2017 l’institut du vieillissement au Gérontopôle du CHU de Toulouse, centre collaborateur de l’OMS pour la fragilité, la recherche clinique et la formation en gériatrie. Doctorant puis chercheur postdoctoral, il a développé une approche épidémiologique de la recherche en soins palliatifs, notamment pour identifier les leviers organisationnels de la prévention, de l’anticipation et de l’accès aux soins palliatifs. Il développe depuis 2015 avec Florence Taboulet une réflexion scientifique sur les éclairages apportés par l’économie de la santé aux enjeux de la fin de vie.
Hélène Lecompte est sociologue depuis plus de 10 ans. Elle a enseigné pendant et après sa thèse, le plus souvent auprès de futur·es professionnel·les de santé : école de sage-femmes, IFSI, faculté de médecine et Université catholique de l’Ouest.
Sa thèse de doctorat s’intéresse à la prise en charge des enfants atteints de cancer et à la manière dont l’expérience de la maladie et de l’hôpital participe à leur construction identitaire au long cours.
Elle réalise ensuite deux post-doctorats, puis diverses recherches dans le cadre de projets interdisciplinaires et rejoint le laboratoire SPHERE (UMR INSERM 1246), où elle continue à mener des recherches sur les questions de vulnérabilités.
Par ailleurs facilitatrice et formatrice, Hélène Lecompte intervient aussi auprès des professionnel·les qui exercent dans les établissements médico-sociaux sur différentes thématiques, notamment dans le cadre de la formation continue.