Gisèle Chvetzoff est oncologue médicale, médecin spécialiste des centres de lutte contre le cancer. Elle exerce au Centre Léon Bérard (CLB) depuis 1998, et est cheffe du Département de Soins de Support pour les Patients en Oncologie (DISSPO) depuis 2010.
Son activité clinique est centrée sur la prise en charge de la douleur complexe en cancérologie et sur les soins palliatifs dont elle a développé l’intégration précoce dans la pratique oncologique au CLB.
Elle poursuit depuis 20 ans une activité d’enseignement et de recherche, tant dans le domaine médical (douleur complexe, soins palliatifs) que de l’éthique médicale et des sciences humaines et sociales. Titulaire d’une thèse d’éthique médicale et biologique (Paris V), elle est Professeure Associée de Médecine Palliative et membre du laboratoire Hersper Reshape EA74 25 à l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Ancien administrateur de l’AFSOS, elle est actuellement membre des conseils scientifiques de la Plateforme Nationale de Recherche sur le Fin de Vie, de la Chaire Valeur du Soins à Lyon 3, et de la Fondation APICIL. Elle est également membre de plusieurs sociétés savantes françaises et européennes (SFETD, SFAP, AFSOS, ESMO).
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Sarah Dauchy est depuis 2021 la présidente du Centre National pour les Soins Palliatifs et la Fin de Vie (parlons-fin-de-vie.fr), structure publique nationale de référence sur les soins palliatifs et la fin de vie.
Psychiatre, elle a pendant 20 ans coordonné l’activité clinique, la recherche et l’enseignement de l’unité de Psycho-Oncologie de l’hôpital Gustave Roussy à Villejuif. Elle a été également de 2007 à 2020 Chef du Département de Soins de Support de ce même hôpital, et y a développé notamment les soins palliatifs, par l’ouverture successive d’une équipe mobile et d’un hôpital de jour de soins palliatifs, puis d’une unité d’hospitalisation conventionnelle d’anticipation palliative.
Administratrice de la Société Française et Francophone de Psycho-Oncologie (SFFPO) depuis 2002, elle en été Présidente de 2010 à 2022. Elle en a notamment assuré l’ouverture vers la francophonie, et la SFFPO compte aujourd’hui des membres dans le monde entier.
Depuis 2021, Sarah Dauchy est praticien hospitalier à l’Hôtel-Dieu (AP-HP GHU Paris.Centre) et poursuit son activité de psychiatrie de liaison auprès de femmes victimes de violences et de patients précaires.
Sandra Doucène, directrice de l’association Cancer Contribution depuis 2019, a une formation scientifique en génétique, biologie et pharmacologie avec une compétence en management médical. Après quinze années d’expérience dans l’industrie pharmaceutique dédiées à renforcer les relations avec les patients et les associations de patients et la co-construction de projets dans les pathologies chroniques, elle se mobilise aujourd’hui au sein de Cancer Contribution pour valoriser l’émergence de l’expertise des patients et des proches aidants, faciliter l’implication des citoyens dans les politiques de santé, et inclure la démocratie en santé dans une large démarche d’amélioration des parcours de soins et d’innovation en cancérologie.
Iris Pauporté est Directrice de la Recherche, Innovation et Information Scientifique de la Ligue contre le cancer. Après l’obtention de son Doctorant en Biologie Moléculaire en 1997, elle a orienté sa carrière vers la recherche biomédicale, d’abord en développement de médicaments au sein des Laboratoires Takeda (France). Elle a assumé ensuite un poste de Chef de Projet chez Unicancer (France), en charge de programmes de recherche clinique en cancérologie. La création de l’Institut National du Cancer (France) qu’elle rejoignit dès ses débuts, lui donna l’occasion de contribuer à des programmes majeurs ; tant sur l’organisation de réseaux et structures de recherche, d’outils d’information des publics sur la recherche clinique, que de mise en place et coordination de gros programmes de recherche. Ses missions à la Ligue, premier financeur privé de la recherche sur le cancer en France, concernent la supervision des programmes de financement de la recherche et l’information et la communication vers le grand public. Une des thématiques qui lui tiennent à cœur est la participation active des patients à la recherche.
Eva Villalba est directrice générale de la Coalition priorité cancer au Québec, qui se consacre à l’amélioration du système de santé du Québec pour les personnes touchées par le cancer. Elle a travaillé pendant plus d’une décennie pour un organisme sans but lucratif en soins palliatifs à domicile, dans plusieurs rôles, à l’époque de la commission sur le « droit de mourir dans la dignité » et sa loi subséquente. Eva est diplômée de l’Université McGill en psychologie, sciences du comportement et en linguistique appliquée, de HEC Montréal avec un MBA, et elle est la première Canadienne à obtenir un diplôme d’études supérieures en soins de santé fondés sur la valeur (VBHC) avec un MSc. en Transformation de la Santé à l’Université du Texas à Austin avec la professeure Elizabeth Teisberg et d’autres experts en VBHC. Elle est également coprésidente de la Coalition pour un système de santé résilient. Eva est une fervente défenseure des patients, de leurs droits et intérêts, et milite pour que la reconnaissance du partenariat patient et pour que la reconnaissance du savoir expérientiel des patients soit valorisée et inclut dans toutes les sphères décisionnelles des systèmes de santé.
Jérôme Foucaud est titulaire d’un doctorat en sciences humaines. Il a commencé sa carrière dans le domaine de la santé et de la prévention en tant que chargé d’expertise scientifique en promotion de la santé à l’Institut national de Prévention et éducation pour la santé, rebaptisé depuis Santé publique France (Santé Publique France) où il a piloté de nombreux projets.
Il a ensuite rejoint l’assurance maladie en tant que directeur de la prévention puis Directeur de l’offre de service où il a géré cinq services de la CRPCEN pendant plus de cinq ans : maladie, aîné, relations assurées, santé et action sociale et prévention.
Depuis 2017, il est responsable du département recherche en sciences humaines et sociales, épidémiologie et santé publique à l’Institut national du cancer (INCa). Au sein de cette agence nationale de santé et d’expertise scientifique dédiée à la lutte contre le cancer, il est chargé de développer la recherche et de mener des études sur le cancer dans le champ des sciences humaines et sociales et de la santé publique. Il a notamment coordonné l’analyse et la publication du Baromètre cancer 2021. Auteur d’une cinquantaine de publications scientifiques et professionnelles, il est également chercheur associé à l’Université Sorbonne Paris Nord, dans le laboratoire Éducation et Pratiques Sanitaires (UR 3412). Parallèlement à ces activités, il enseigne les sciences humaines et la prévention dans diverses universités françaises.
Anne-Fleur Guillemin est titulaire d’un double master recherche et professionnel en sociologie contemporaine et de la santé. Elle a travaillé dans le champ de la prévention et de l’éducation à la santé au sein de collectivités territoriales avec un focus sur les soins aux personnes vulnérables (personnes en situation de handicap et personnes âgées) et à la définition et mise en œuvre de politiques de santé publique au niveau local notamment dans le champ de la santé sexuelle chez les jeunes. Elle a rejoint l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) en pilotant plusieurs projets sur différents thèmes : santé sexuelle, nutrition et activité physique et dans la coordination des pôles régionaux de compétence en éducation pour la santé.
Elle rejoint l’Institut national du cancer (INCa) en 2020 en tant que chef de projets au sein du département recherche en sciences sociales et humaines, épidémiologie et santé publique. Elle est en charge du suivi des actions sur la recherche interventionnelle en santé des populations (RISP). Elle contribue également aux actions de soutien et d’animation de la recherche dans le champ des addictions (tabac, alcool, E-Cigarette), et de consortiums et partenariats internationaux sur ces thématiques. Elle a coordonné l’analyse des données du chapitre alcool du baromètre cancer 2021 piloté par l’INCa et participé à la valorisation de ces données dans des colloques scientifiques.